@kensicomusic Very proud to have worked with these lovely artists from Montreal. Watch for Kensico new lp. Magical, tumbling beauty.
— Chris Goss (@mastersreality) December 2, 2013
mercredi 4 décembre 2013
Truly honored...
lundi 25 novembre 2013
dimanche 17 novembre 2013
lundi 11 novembre 2013
mercredi 6 novembre 2013
mercredi 23 octobre 2013
vendredi 18 octobre 2013
mercredi 18 septembre 2013
lundi 9 septembre 2013
If I never see you again
If I never see you again
I will always carry you
inside
outside
on my fingertips
and at brain edges
and in centers
centers
of what I am of
what remains.
- Charles Bukowski, Living on Luck
dimanche 16 juin 2013
samedi 1 juin 2013
lundi 27 mai 2013
lundi 20 mai 2013
mercredi 15 mai 2013
Tout redevient fragile...
"Tout redevient fragile"
On finit par suivre la lumière
qui nous bouleverse parfois
à travers un geste
sentir que rien ne viendra
sinon quelque désastre
On finit par ne plus voir
les percées du vide, oublier
ce visage qui n'a jamais existé
ailleurs que devant
Plus rien n'est lié soudain
plus rien ne s'accomplit
On finit par répondre
qu'on est là, faire signe
parmi nos absences
ne plus fuir la mémoire
de certaines failles qui blessent
plus que d'autres
On finit par s'ouvrir
au silence qui revient
et ne plus répondre
au bruit des pas, ne plus croire
qu'on a aimé, soutenu un instant
la beauté de notre vie
On finit par sentir le temps
qui replie nos regards
lentement les referme, comme une blessure
dont on ne sait plus parler
On finit par guérir
des premières questions
restées sans réponse
dans un regard
on finit par poser un amour
sur ce manque sans fond
se dire que s'il y a quelqu'un
au bout des mots
qui battent encore en nous
on se souvient soudain
de ce qui fut approché, effleuré
du désir dans lequel nous jette un corps
On finit par répondre chaque fois
à ce qui peut encore venir
à travers la répétition
de nos manques et de nos tendresses
on finit par se souvenir
qu'il y eut quelqu'un
derrière le désastre
On finit par ne plus entendre
que ces mots accidentés
qui appellent sans relâche
ce qui jamais n'est venu
et jamais ne viendra
On finit par ne plus rien entendre
et cela nous atteint encore
- Hélène Dorion
On finit par suivre la lumière
qui nous bouleverse parfois
à travers un geste
sentir que rien ne viendra
sinon quelque désastre
On finit par ne plus voir
les percées du vide, oublier
ce visage qui n'a jamais existé
ailleurs que devant
Plus rien n'est lié soudain
plus rien ne s'accomplit
On finit par répondre
qu'on est là, faire signe
parmi nos absences
ne plus fuir la mémoire
de certaines failles qui blessent
plus que d'autres
On finit par s'ouvrir
au silence qui revient
et ne plus répondre
au bruit des pas, ne plus croire
qu'on a aimé, soutenu un instant
la beauté de notre vie
On finit par sentir le temps
qui replie nos regards
lentement les referme, comme une blessure
dont on ne sait plus parler
On finit par guérir
des premières questions
restées sans réponse
dans un regard
on finit par poser un amour
sur ce manque sans fond
se dire que s'il y a quelqu'un
au bout des mots
qui battent encore en nous
on se souvient soudain
de ce qui fut approché, effleuré
du désir dans lequel nous jette un corps
On finit par répondre chaque fois
à ce qui peut encore venir
à travers la répétition
de nos manques et de nos tendresses
on finit par se souvenir
qu'il y eut quelqu'un
derrière le désastre
On finit par ne plus entendre
que ces mots accidentés
qui appellent sans relâche
ce qui jamais n'est venu
et jamais ne viendra
On finit par ne plus rien entendre
et cela nous atteint encore
- Hélène Dorion
mardi 14 mai 2013
“Benedicto: May your trails be crooked, winding, lonesome, dangerous, leading to the most amazing view. May your mountains rise into and above the clouds. May your rivers flow without end, meandering through pastoral valleys tinkling with bells, past temples and castles and poets towers into a dark primeval forest where tigers belch and monkeys howl, through miasmal and mysterious swamps and down into a desert of red rock, blue mesas, domes and pinnacles and grottos of endless stone, and down again into a deep vast ancient unknown chasm where bars of sunlight blaze on profiled cliffs, where deer walk across the white sand beaches, where storms come and go as lightning clangs upon the high crags, where something strange and more beautiful and more full of wonder than your deepest dreams waits for you -- beyond that next turning of the canyon walls.”
― Edward Abbey ( Desert solitaire - a season in the wilderness - a Celebration of the Beauty of Living in a Harsh and Hostile Land )
mercredi 8 mai 2013
samedi 27 avril 2013
Patti Smith...
"Life is like a roller coaster, it is going to have beautiful moments but it is going to be really fucked up too"
lundi 22 avril 2013
dimanche 3 mars 2013
vendredi 1 mars 2013
lundi 18 février 2013
“Fear has its use but cowardice has none.” - Mahatma Gandhi
"Silence becomes cowardice when occasion demands speaking out the whole truth and acting accordingly."
- Mahatma Gandhi
samedi 16 février 2013
vendredi 15 février 2013
Love
If I speak in the tongues of men or of angels, but do not have love, I am only a resounding gong or a clanging cymbal. If I have the gift of prophecy and can fathom all mysteries and all knowledge, and if I have a faith that can move mountains, but do not have love, I am nothing. If I give all I possess to the poor and give over my body to hardship that I may boast, but do not have love, I gain nothing.
Love is patient, love is kind. It does not envy, it does not boast, it is not proud. It does not dishonor others, it is not self-seeking, it is not easily angered, it keeps no record of wrongs. Love does not delight in evil but rejoices with the truth. It always protects, always trusts, always hopes, always perseveres.
Love never fails. But where there are prophecies, they will cease; where there are tongues, they will be stilled; where there is knowledge, it will pass away. For we know in part and we prophesy in part, but when completeness comes, what is in part disappears. When I was a child, I talked like a child, I thought like a child, I reasoned like a child. When I became a man, I put the ways of childhood behind me. For now we see only a reflection as in a mirror; then we shall see face to face. Now I know in part; then I shall know fully, even as I am fully known.
And now these three remain: faith, hope and love. But the greatest of these is love.
(1 Corinthians 13: 1-13)
lundi 4 février 2013
" Chaque cri doit être suivi par un silence pour faire entendre son écho. Celui qui ne fait que hurler sa douleur n’en verra jamais le visage tout autant que celui qui s’obstine à la taire. C’est la leçon des chauves-souris : pour voir le visage de ce qui te fait souffrir, tu dois faire de ta douleur un collier qui enchaîne des perles de silence aux perles de tes cris. " Anima - Wajdi Mouawad
jeudi 31 janvier 2013
mardi 29 janvier 2013
Il meurt lentement - Pablo Neruda -
Il meurt lentement
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
jeudi 24 janvier 2013
mardi 22 janvier 2013
The weight of the world is love. Under the burden of solitude, under the burden of dissatisfaction... the weight, the weight we carry is love.
The weight of the world
is love.
Under the burden
of solitude,
under the burden
of dissatisfaction
the weight,
the weight we carry
is love.
Who can deny?
In dreams
it touches
the body,
in thought
constructs
a miracle,
in imagination
anguishes
till born
in human--
looks out of the heart
burning with purity--
for the burden of life
is love,
but we carry the weight
wearily,
and so must rest
in the arms of love
at last,
must rest in the arms
of love.
No rest
without love,
no sleep
without dreams
of love--
be mad or chill
obsessed with angels
or machines,
the final wish
is love
--cannot be bitter,
cannot deny,
cannot withhold
if denied:
the weight is too heavy
--must give
for no return
as thought
is given
in solitude
in all the excellence
of its excess.
The warm bodies
shine together
in the darkness,
the hand moves
to the center
of the flesh,
the skin trembles
in happiness
and the soul comes
joyful to the eye--
yes, yes,
that's what
I wanted,
I always wanted,
I always wanted,
to return
to the body
where I was born.
San Jose, 1954
Allen Ginsberg - Song
Howl and Other Poems
mercredi 2 janvier 2013
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